Photo d'une femme dans un marché d'Asie

Depuis le Népal, je ne peux plus me passer de cette dose de bien-être profond que me procure cette forme pure de liberté! Les voyages ouvrent sans cesse un peu plus mes horizons, que ce soit en termes de cultures ou de compréhension des similitudes et des diversités qui règnent dans le Monde, le rendant magnifique. Ceci dit, je me répète sans doute, mais avec mes deux meilleurs amis le plaisir en est tout bonnement décuplé! Je suis consciente parfois que je suis juste en train de vivre un rêve et ils me font sentir que c’est réciproque. Bora et Paolo rendent mes aventures mille fois plus intéressantes et bonifiantes. C’est pourquoi, grâce à mes recherches et à ma propre expérience, j’ai décidé de partager avec vous les «bons à savoir» pour visiter l’Asie avec son chien !

Comme toujours, la préparation est une étape primordiale à ne pas négliger. Et comme le traitement des dossiers peut prendre un long moment, il est vivement conseillé de s’y prendre plusieurs semaines à l’avance. Notamment, concernant les papiers administratifs, les visites et mises à jour chez le vétérinaire tout comme les questions de transport.

Restrictions

Les chiens ne sont vraisemblablement pas accueillis à bras ouverts dans certains pays asiatiques. À l’instar de la Thaïlande où les chiens de catégories 1 comme les Pitbulls sont strictement interdits.

À Shanghai et à Pékin, certaines races sont également restreintes et un seul chien est autorisé par adulte et par famille. Ce qui les raille de ma liste malheureusement, car il est hors de question que je sépare mon couple préféré! Par ailleurs, j’ai pu lire, en m’informant sur des forums, des rumeurs de vols et de maltraitance de chiens, car une bonne partie de l’Asie ne considère pas toujours les chiens comme les compagnons de vie valeureux qu’ils sont. Donc il vaut mieux faire gaffe…

Papiers nécessaires pour l’administration

Pour le Népal par exemple c’est relativement simple. Il faut que les vaccins soient à jour: antirabique de plus de 30 jours, mais de moins de 1 an. Le certificat sanitaire établi par le vétérinaire traitant doit être daté de moins de 10 jours avant le voyage et être visé par un vétérinaire officiel du pays tiers d’origine, et ce, 48 heures avant le départ. Le titrage antirabique n’est pas obligatoire pour y aller, mais il est préférable de le faire.

Il n’y aura pas de quarantaine imposée comme c’est le cas dans d’autres pays, mais il sera inspecté à l’arrivée. Il est également conseillé d’apposer une puce électronique à l’animal. Elle a la taille d’un grain de riz. L’opération est rapide, sans douleur et effectuée chez le vétérinaire qui facilitera son identification aux frontières. Dans certains pays un tatouage est suffisant. Selon le pays de destination, les papiers administratifs requis, la liste de vaccins à effectuer ou à mettre à jour et même l’heure à laquelle vous devez arriver varient! Ainsi, il faut toujours correctement s’informer en prenant ses billets.

Le transport

Les compagnies aériennes émettent des restrictions concernant les animaux de compagnie. Certaines catégories de chiens sont interdites de vols (Pitbull, Mastiff, Tosa…). Les chiens dits d’assistance peuvent voyager en cabine. Sinon, pour le reste ils doivent être en cage respectant les normes. Leur emplacement en cabine ou en soute doit être notifié à l’équipage. Prenez conseils auprès du vétérinaire pour des médicaments contre l’anxiété, le vomissement et l’excitation. Pour ma part, j’ai opté pour le traitement homéopathique.

À l’arrivée, dans certains pays il peut y avoir quelques difficultés pour trouver des taxis si vous ne louez pas de voiture, ou encore des hôtels qui acceptent la présence des animaux. Heureusement, il existe certaines sociétés spécialisées qui peuvent s’occuper de tout.

Il est vrai que voyager avec ses animaux n’est jamais une tâche facile, mais croyez-le, la joie que cela procure durant le séjour en vaut largement la peine.